13,14 et 15 décembre 2021. Trois dates à retenir dans le parcours scientifique de l’ASCAD. Elles ont servi de référence à des échanges autour de l’éducation et la culture face au challenge du développement à la salle de conférences de la salle latrille events – Cocody les Deux Plateaux à Abidjan.

Ouvert, les 13 et 14, par le forum science et culture a connu plusieurs animateurs autour de tables rondes. Le Pr HAUHOUOT Asseypo Antoine a, d’entrée, situé le contexte de ce forum initié par l’ASCAD et ses partenaires, les groupes de travail. Celui de promouvoir les savoirs culturels territoriaux au service du développement de soi et de la communauté.

Dr. YEBOUE Henri a ouvert la série des tables rondes avec une conférence sur : « Pratiques traditionnelles, éducation et développement en Côte d’Ivoire ». Ensuite la réflexion sur la danse du « Fankwé : nécessité d’une valorisation » a été prononcée par Dr. SEKA Koko marie-madeleine.

Plus tard dans la journée, Pr. AGBROFFI a entretenu l’assistance sur « Patrimoine et absence de patrimonialisation » pour ensuite laisser la table de séance à M. HOUROUPOU Mbambai Jacques qui a communiqué sur « Gastronomie et santé : les défis de la conservation, de la protection et de la valorisation de l’identité culinaire africaine » .

De la cuisine à la musique, le Dr. KOUAME Koumi Christian a tablé sur « les enjeux de la sauvegarde de la guitare à trois (3) cordes chez les Baoulé de Côte d’Ivoire » avant de laisser clôturer la journée par « Architecture d’intérieur et psychologie environnementale à Abidjan » de Mme MANDY DAGRI-YACE.

Le mardi 14 décembre, les communicants, Pr. AGBOLOU Camille Roger, Pr. ADIGRAN Jean Pierre, Dr. ASSANDE N’CHO ont respectivement entretenu l’auditoire sur : « langues et appropriation du développement en Côte d’Ivoire » ; « la symbolique des danses traditionnelles africaines » et « Institutions traditionnelles et puissance éducative en Côte d’Ivoire ».

En fin de matinée, le Maître ADEPO Yapo, a cristallisé l’attention du public au cours d’une communication modulée en sons et paroles avec guitare et dodo… en supports d’accompagnement pour échanger sur le « Mode de transmission des savoirs et savoir-faire dans la pratique des musiques traditionnelles africaines en pays Akyé ». Belle expérience didactique apprécié du public présent composé d’Académiciens, de membres de plusieurs groupes de travail et du public.

L’animation de l’après-midi, place fut faite au GOLI, danse culturelle et initiatique baoulé empruntée au peuple WAN. Une conférence conjointement prononcée par le vice-Président de l’ASCAD, Pr. Samuel GADEGBEKU et Maître Adépo Yapo sur « le rite du GOLI et son statut d’opéra patrimonial ivoirien » a servi de préambule avant une prestation du GOLI.

Les différents masques du GOLI, au son des grelots et cors et des chants des femmes ont fait connaître une métamorphose à l’espace vert du latrille events aménagé pour la circonstance avec un sens de circulation des masques bien édité et surveillé. Les chefs communautaires de béoumi et plusieurs acteurs-danseurs ayant effectué le déplacement d’Abidjan. Plus d’une heure de spectacle a été servi au public.

Mercredi 15 Décembre, jour de la séance académique solennelle rehaussée par la présence du Représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Parrain de la cérémonie, M. KOBEA Arsène de NANAN Désiré Amon TANOE, Président de la chambre des Rois et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire et de Hervé BOMBET, représentant, lui, le Maire de la commune de COCOCDY. La leçon inaugurale fût prononcée par le Pr. SIDIBE VALY sur « l’éducation et l’avenir de la nation ». L’occasion a été donnée, au cours de la cérémonie, de présenter le dernier trophée remporté par Maître GNEPO WEREWERE LIKING. Elle a reçu le Prix d’excellence de la CEDEAO, le 12 décembre dernier, au cours de son 60è sommet à Abuja, au NIGERIA. L’ASCAD a également fait inscrire à son palmarès, l’Institution GOLI. Ceci après Marie rose GUIREAUD, ADEPO Yapo, Bailly Spinto en 2020 et Bienvenue Néba, Bitty Moro et Thérèse TABA l’année d’avant.

Franck ATTE

Service Communication