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CONFERENCE SUR LE THEME : BIG DATA ET LA SCIENCE :QUAND LA SCIENCE BOUSCULE LA SCIENCE

Interview du Pr. ASSI N’GUESSAN

  1. Bonjour professeur, veuillez-vous présenter aux lecteurs s’il vous plaît ?

Je suis ivoirien d’origine, né à Agou (Adzopé). J’ai 59 ans et père de 3 enfants. Enseigant-Chercheur, Habilité à Diriger des Recherches en mathématiques, qualifié au rang de Professeur des universités. Je suis auteur de plusieurs directions de thèses en mathématiques et de plusieurs articles scientifiques sur la modélisation de la sécurité routière et la prévision.

  1. La science des données et le big data, est-ce le même concept ?

La science des données et le Big Data sont deux concepts très liés. L’un ne va pas sans l’autre. La science a permis l’émergence du Big Data mais le Big Data a poussé la science des données dans ses retranchements.

  1. Pourrions-nous parler du principe des « 3 v » du big data ?

Je dirais le principe des 5V : Vélocité, Volume, Variété, Valeur, Véracité

Les 2 derniers V font référence aux méthodes scientifiques à mettre en œuvre pour que les Valeurs contenues dans le Big Data tendent vers la Véracité.

  1. Pourriez-vous nous l’illustrer à travers un exemple ivoirien ?

La téléphonie mobile en Côte d’Ivoire et les informations qui l’accompagnent : le nombre d’abonnés avec au moins deux à trois opérateurs et le nombre d’informations échangés ou reçus chaque seconde par chaque abonné.

  1. Quel est l’apport que nous propose cette science pour les pays du sud ?

L’émergence du Big Data et la Sciences des données sont au cœur de l’émergence du développement des pays du sud.

  1. Est-elle enseignée ici ?

En Côte d’Ivoire, je crois que l’INPHB de Yamoussoukro propose un Master dans le Big Data.

  1. Comment les Académiciens pourraient rendre opérationnelles les informations que vous leur apporterez ?

Le simple fait que les Académiciens aient spontanément bousculé leur programmation pour inscrire le principe de la conférence dans leur agenda est un premier pas vers l’opérationnel. Ensuite, je proposerai aux Académiciens d’aller plus loin en rédigeant un manuscrit sur le Big Data sous la Direction de l’ASCAD.

  1. Ne craignez-vous pas qu’avec les difficultés de fourniture d’accès à internet que nous connaissons, les populations ne pourraient pas s’approprier les opportunités du Big Data afin de changer durablement leur quotidien ?

Il est bien évident que pour parler de Big Data, il faudrait commencer par mettre en place un accès à internet et par la suite permettre un accès au haut débit.

  1. Vous êtes à Lille en France, Abidjan ne vous intéresse plus ?

Je dis OUI « grand oui » pour Abidjan. J’ai proposé mes services à différentes structures universitaires de formation pour aller plus loin dans mes contributions. J’espère que l’Académie pourra me soutenir dans cette démarche afin qu’elle aboutisse.

  1. Quels sont vos projets à court, moyen et long terme Professeur ?

Mes projets à court terme sont les formations relatives au renforcement de capacité, l’accompagnement et le pilotage de projets de recherche. Pour le moyen terme, je vais m’impliquer dans certains Master liés à la Science des Données. Pour le long terme, je compte créer un Master Sciences des données appliqué à un secteur.

 

                                                                                                                                         Service Communication ASCAD