Un jeudi important pour l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines, celui du 14 novembre 2019, a rassemblé la plupart de ses membres et leurs invités à la célébration de la séance académique solennelle. La salle anono du Heden Golf hôtel de cocody-riviera a connu une particulière animation rythmée en plusieurs articulations.
Suite aux propos de bienvenue de l’hôte du jour, M. Jean marc YACE, Maire de la commune de Cocody, le Professeur HAUHOUOT Asseypo Antoine, Président de l’ASCAD, a tenu, d’entrée, à remercier tous les invités pour leur présence effective. Il a, ensuite, situé le cadre, la symbolique et la particularité de cette rentrée académique 2019-2020.
Débutée le premier lundi du mois de novembre, par une conférence de l’Anthropologue AGBROFFI Joachim de l’Université Alassane OUATTARA de Bouaké sur « Aliments et boissons aux frontières des croyances populaires et des sciences », à la salle des conférences de l’espace CRAAE-UMOA. Le jour suivant, les professionnels des radios de proximité ont reçu le dernier module de leur formation sur la mise en place et le pilotage d’un plan stratégique adapté à leur secteur d’activité. Les Mercredi 6 et jeudi 7 novembre, les groupes de travail initiés par l’ASCAD ont chacune, autour de tables rondes, communiqué sur des axes majeurs de réflexion à savoir : « Arts traditionnels et intelligence culturelle en Côte d’Ivoire » animée conjointement par Dr. YOKORE et Dr. YEBOUE, « Musiques urbaines et mutations sociales en Côte d’Ivoire » prononcée par Mlle DOMORAUD. Le second jour, la maison de l’Ordre des Architectes de Côte d’Ivoire sise à Cocody a reçu M. BOUAFFOU Eugène sur « les Ingénieurs Industriels de la Côte d’Ivoire » et M. Pierre Djibril COULIBALY sur « Côte d’Ivoire, terre d’inventions ».
La septième édition de la remise des bourses ASCAD s’est tenue, dans la foulée, le jeudi 08 novembre dans la même salle de l’Ordre des Architectes. Le Président de la Commission, Pr. TRAORE DOSSAHOUA et son secrétaire Pr. Paul N’DA ont, au nom de la Commission d’Attribution des Bourses, distingué respectivement premier, deuxième et troisième les candidats ADJOUMAN Yao Désiré, Atobla Koua et N’guetta Sévérin. Leurs travaux : « conservation par enrobage des racines de manioc et des mangues kent de film biodégradable aux composants bioactifs », « risques sanitaires liés à la consommation de lait, de café, et de thé vendus par des marchands ambulants dans la ville d’Abidjan et sensibilisation au respect des règles d’hygiène » et « la Côte d’Ivoire dans l’imaginaire français de 1960 à 2015 ». Rehaussée par la présence du ministre auprès du Président de la République chargé des relations avec les Institutions, M. Gilbert Koné KAFANA, la cérémonie a également donné l’occasion aux anciens lauréats des Bourses ASCAD, de communiquer sur l’apport significatif de l’ASCAD à l’avancée de leurs travaux.
Pour revenir à la cérémonie de séance solennelle académique, le Président HAUHOUOT a procédé à la décoration des pionniers du théâtre professionnel de Côte d’Ivoire. Des noms qui tonnent … BITTY MORO, N’GUESSAN ALBERTINE, NEBA BIENVENU et TABA THERESE jusqu’aujourd’hui dans le 6è art ivoirien. Hommage leur a été rendu pour les loyaux services rendus au monde des arts en Côte d’Ivoire. Etoles, trophées et enveloppes symboliques constituait pour chacun des récipiendaire un modeste « kit » de reconnaissance de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines.
La distinction des acteurs a ensuite laissé place à un d’exercice scientifique, épine dorsale des rentrées solennelles académiques : la leçon inaugurale. Portée sur le thème : « Enseignement supérieur productif et impacts en contexte africain : outils, organisations et demande sociale », elle a été prononcée par le Professeur Titulaire de Biotechnologies, physiologie et pathologies végétales, Membre du Domaine des sciences naturelles de l’ASCAD, Pr. AKE Sévérin. S’appuyant sur une approche schématisée, il a soulevé la question de l’enjeu stratégique des sources de puissance des nations axé sur la problématique de la productivité de l’Enseignement supérieur en Afrique sub-saharien. Là, la réflexion dépassionnée mériterait d’être menée au plus haut des niveaux.
Débutée un peu après 10 h 00, la rentrée académique solennelle a connu son clou aux environs de 13 h 00, juste après une prestation bien appréciée d’un groupe théâtral de l’INSAAC et les mots de remerciements du Modérateur à toute l’assemblée, Pr. KOUAKOU N’guessan François.
Le Service Communication